Avant de lire, veuillez lire la distinction entre régurgitation et reflux.
Régurgitation : Les régurgitations sont très fréquentes et le plus souvent bénignes, le lait ressort immédiatement après la tétée. C'est un trop plein qui n'incommode pas l'enfant.
Reflux gastro-oesophagien (RGO) : Le reflux gastro-œsophagien (RGO) se caractérise par l'arrivée dans
l'œsophage de liquide gastrique le plus souvent acide en provenance de
l'estomac. Le reflux peut, ou non, s'extérioriser sous forme de
régurgitations ou de vomissements. Dans le cas d'Emma, elle faisait du reflux interne (elle ravale) et externe (elle régurgite).
Donc voici la petite histoire de mon bébé RGO :)...
Deux jours après la naissance de ma fille, quand elle a été dans notre chambre, j'aurais dû faire attention à ce que l'infirmière m'a dit. Sauf que j'étais à moitié endormie et que je ne savais pas ce qu'était le reflux. En effet, alors qu'elle ne dormait pas depuis le début de la nuit, vers trois heures du matin, l'infirmière a incliné son petit lit en disant que les bébés qui font du reflux sont mieux ainsi.
Lors du retour à la maison, je n'ai pas connu le bébé qui dort bien et beaucoup. Bien sûr bébé buvait souvent, mais pour moi c'était normal. Bébé était née petite, elle avait besoin de force! Sauf que madame s'étouffait en buvant, toussait, se tortillait, sortait la langue, avait l'air de mâcher du chewing-gum en permanence, forçait des heures entières pour faire des pets et parfois rien (pseudo constipation), etc. Elle ne dormait bien qu'à la verticale et sur nous, avait du mal à roter (ça pouvait prendre 10 minutes la faire roter... et si elle ne rotait pas, tout son boire ressortait). Lorsque j'en parlais aux médecins il me répondaient que c'était mon premier bébé et qu'elle avait l'air très réveillée.
C'est clair qu'elle était réveillée, elle l'était TOUT LE TEMPS! À deux semaines de vie, le médecin de mon bébé a diagnostiqué du reflux léger et nous a prescrit du prevacid. J'en pleure encore rien que d'y penser. L'état de ma fille s'est détériorée, les maux de ventre était pire et mon bébé dormait si peu que sa voix était changée, comme faible. J'ai appris plus tard que le reflux peut entraîner des problèmes respiratoires. Nous avons cessé son utilisation avec l'accord du médecin, mais deux semaines plus tard, son reflux était pire, bébé buvait mal et pouvait pleurer des journées entières. Les promenades en auto, la balançoire, la poussette, tout la faisait hurler. Je suis allée voir la pharmacienne qui m'a parlé du zantac. C'était un vendredi, ma clinique était fermée, nous sommes allés voir un médecin au sans rendez-vous et avons exigé du zantac en attendant de voir notre médecin. Cette dernière avait l'air de dire que ma petite pleurait peut-être parce qu'elle avait faim. Je savais que c'était faux : ma fille était allaitée aux heures, elle n'avait pas faim! Elle régurgitait tout jusqu'à plusieurs heures après son boire (si elle ne buvait pas une heure plus tard) et ça lui sortait par le nez en position couchée. Finalement, le médecin a consenti à nous prescrire le zantac. Et ça a changé nos vies.
Ma fille forçait encore, régurgitait encore, toussait encore, mais elle ne s'arquait plus et n'avait plus l'air d'avoir mal. Elle pleurait moins. Ça remontait encore, mais son œsophage ne brûlait plus. Malgré tout, à 3 mois et demi, bébé s'est étouffée à trois reprise. À deux reprises, elle a cessé de respirer et la troisième fois, le tour de ses lèvres étaient bleues. Bébé a été hospitalisée et après consultation, je suis repartie chez moi avec une dose de zantac ajustée et un lait hypoallergène, car je n'étais plus capable de poursuivre le régime d'éviction et l'allaitement. Bébé était toujours intolérant à quelque chose, mais on ne savait pas quoi.
J'ai cessé d'allaiter à 4 mois. Bébé allait relativement mieux. Elle régurgitait moins le lait hypoallergène. Sauf qu'elle avait beaucoup de sécrétion dans le nez et dans la gorge. Je devais lui faire le mouche-bébé et hydrasense 4 fois par jours, dont une fois la nuit, tous les jours. Je suis allée voir son médecin qui m'a dit que c'était parce que son oesophage était irrité et qu'elle était à risque de faire une oesophagite. La dose de zantac a été augmentée. Après deux semaines au biberon seulement, avec le zantac ajusté selon son poids, bébé a fait ses premières nuits.... Elle allait bien, ne forçait plus, mais régurgitait toujours plusieurs heures après ses boires. Ça remontait et elle ravalait souvent, mais elle allait mieux! Mon bébé ne souffrait plus.
Depuis, il y a des hauts et des bas. Parfois le reflux revient en force et il faut ajuster la médication. Nous avons découvert que certains aliments lui causent plus de reflux et qu'elle a une intolérance certaine au porc, car elle le vomit. Encore aujourd'hui, on ne voit pas le bout de cette problématique. La station assise était supposée régler le problème, les solides aussi... Finalement elle régurgite ses purées assez régulièrement, on croit donc que le reflux va rester encore longtemps.
On m'a souvent dit qu'un bébé c'est ci et c'est ça et ça fait ci ou ça... Avec notre bébé, on pouvait oublier tous les conseils, sans exception. Rien ne fonctionnait. :)
Alors si vous vous demandez pourquoi je parle du reflux de ma fille aussi souvent quand je vous vois, c'est parce que bon, elle en fait encore et que oui, on a dû s'adapter et faire des sacrifices parce que la santé de ma fille n'a pas de prix et parce que je ne veux plus jamais l'entendre hurler de douleur comme ça a été le cas quand elle était toute petite. Quand ça recommence, parfois, mon coeur serre très fort et je la prends dans mes bras en attendant d'aller à la pharmacie ajuster son médicament...
Au cas où ça vous arriverait un jour ou si quelqu'un que vous connaissez semble avoir un bébé RGO,
voici ce qui a aidé bébé :
- Le porte-bébé (à 5 mois, avant l'acidité remontait et elle détestait)
- Une petite chaise vibrante semi-verticale
- Bassinette à 45 degrés
- La médication
- Lui donner à boire (allaiter et donner biberon) à la verticale
- Lui faire faire ses rots
- La garder 20 minutes après chaque boires sur nous, à la verticale
- Beaucoup de patience et d'amour!!
- Les 1001 conseils du groupe SOS bébé reflux sur facebook.
Timestranger
12 octobre 2016
21 septembre 2016
Le mystérieux voisin
J'ai mis un homme sur l'affaire. |
Théorie numéro 1 : Lorsqu'il ferme une porte, celle d'en face s'ouvre. Il doit donc les fermer plusieurs fois jusqu'à ce que ça arrête!?
Théorie numéro 2 : Il oublie des affaires dans son autos. Tous les jours. Genre sa malette ou sa femme!
Théorie numéro 3 : Il aime simplement le bruit du claquement d'une porte d'auto.
Ça expliquerait pourquoi il a 4 autos et qu'ils sont juste deux...
Quoi qu'il en soit, ça reste un mystère... Si vous avez des théories, n'hésitez pas à m'en faire part.
04 juillet 2016
La naissance de ma fille
Tout a commencé le 16 février 2016.
C'était mon rendez-vous de suivi de grossesse de 36 semaines. Je
continuais d'avoir des contractions comme j'avais l'habitude d'en
avoir. J'avais simplement mal au dos et au ventre, ce qui n'était
pas inhabituel dans mon cas.
Tout semblait beau. Mes plaintes
semblaient normales. Bébé avait la tête en bas et son cœur
battait à 165. J'ai sursauté.
- 165? Je ne crois pas que ce soit
normal, j'ai lu que le rythme cardiaque diminuait vers la fin de la
grossesse. Je sais que je ne suis qu'à 36 semaines, mais quand
même...
- Je crois que c'est correct, m'a
répondu l'infirmière, mais je vais vérifier pour être certaine.
- Merci.
Après vérification, le cœur d'un
bébé à ce stade ne dépasse habituellement pas 160. L'infirmière
m'a donc fait une prescription pour un tracé cardiaque en me
précisant que ça n'était pas urgent et que c'était pour me
rassurer. J'ai demandé à Éric d'aller immédiatement à
Saint-François d'Assise qui devait être l'hôpital où je devais
accoucher. Pas question qu'il retourne travailler cet après-midi là!
Arrivée à l'hôpital, ils m'ont fait
attendre en voyant que mon cas n'était pas urgent et parce que
l'urgence obstétricale était bondée ce jour-là. Au bout de
quarante-cinq minutes, on me posait deux ceintures, une pour
surveiller les contractions et l'autre pour monitorer le cœur du
bébé.
- J'entends très bien le cœur de chaque bébé qui m'est confiée, m'a rassurée l'infirmière. S'il y a quoi que ce soit, je viens voir!
- J'entends très bien le cœur de chaque bébé qui m'est confiée, m'a rassurée l'infirmière. S'il y a quoi que ce soit, je viens voir!
Cinq minutes plus tard, le rythme
rapide et rythmé du cœur de mon bébé diminuait. L'infirmière est
venue me voir rapidement.
- Tu as eu une contraction, l'as-tu
sentie?- Non...
Au bout de dix minutes, j'en avais une
autre et le cœur du bébé redescendait. L'infirmière a jugé bon
d'avertir l'urgence obstétricale : mon cas semblait nécessiter
l'avis d'un médecin. Ce dernier m'a rassurée en disant que c'était
probablement le cordon qui subissait de légères pressions lorsque
j'avais des contractions. Je ne les sentais toujours pas... Mais
elles étaient aux 10 minutes. J'étais stressée, aussi le médecin
m'a rassurée :
- Ton cas ne m'inquiète pas, le cœur de ton bébé bat juste un peu plus rapidement et a de légères décélérations. Ça devrait se replacer... Nous allons essayer d'arrêter les contractions en t'hydratant avec un soluté.
- Ton cas ne m'inquiète pas, le cœur de ton bébé bat juste un peu plus rapidement et a de légères décélérations. Ça devrait se replacer... Nous allons essayer d'arrêter les contractions en t'hydratant avec un soluté.
J'ai été déplacée à l'urgence où
on continuait de surveiller mes contractions et le rythme cardiaque
de notre fille. Au bout d'une heure, le médecin est venu me voir et
m'a avoué que la santé du bébé était inquiétante. Son cœur
battait trop vite. Il fallait une échographie.
À l'échographie on m'a expliqué
qu'on surveillait 4 signes vitaux chez les bébés de cet âge et que
le résultat était sur 8. Emma ne bougeait pas et n'avait aucun
mouvement respiratoire non plus. Son résultat était de 4 sur 8. De
plus, sa chambre cardiaque à droite était dilatée. Le cœur
compensait peut-être, selon le médecin. Quoi qu'il en soit, il y
avait un problème et je devais être transférée au CHUL le plus
rapidement possible. Selon le médecin, un accouchement par voie
basse était peu probable, mon bébé serait trop épuisé à ce
rythme.
L'ambulance a foncé à travers la
ville. La neige, l'eau, la glace... Ce n'était pas la meilleure
journée pour circuler dans les rues de Québec, mais les
ambulanciers sont habitués. Nous sommes arrivés au CHUL vers 15 h
30. À 16 h, je passais une autre échographie où les médecins se
firent rassurants. Emma n'avait toujours aucun mouvement
respiratoire, mais elle avait légèrement bougé un pied. Elle se
méritait un score de 6 sur 8 cette fois! Par contre, il faudrait une
échographie cardiaque le lendemain pour savoir si une césarienne
s'imposait et si des spécialistes tels que des cardiologues devaient
être présents.
Le soir, on m'injectait un
antibiotique. Je commençais à sentir mes contractions, cette fois
aux 5 minutes. J'avais chaud, j'étais rouge, je ne me sentais pas
bien. J'ai fait une réaction allergique à l'antibiotique injecté.
Je ne comprenais pas pourquoi on m'en injectait un de toute façon,
je ne pourrais pas accoucher par voie basse, c'était utopique. Le
travail n'avançait pas malgré mes contractions plus douloureuses et
de plus en plus rapprochées. Finalement, on ne m'a pas redonné de
deuxième dose et on a dû me donner des comprimés pour stopper la
réaction allergique.
Le 17 février 2016 …
Le matin, j'étais enflée, mais je
n'étais plus rouge et je n'avais plus aussi chaud. Le rythme
cardiaque du bébé avait chuté à 100 lors d'une contraction, par
conséquent, on ne pouvait pas me retourner à la maison. J'étais
tannée qu'on veuille absolument me faire accoucher par voie basse
alors que c'était évident que ça n'allait pas. L'échographie
cardiaque a eu lieu vers 11 h. Elle a été longue et pénible (plus
d'une heure, j'ai l'impression!).
La cardiologue nous annonça ses deux
suppositions :
- Les veines pulmonaires avaient un problème, ce qui expliquait la dilatation de la chambre cardiaque. La solution était une chirurgie à cœur ouvert.
- L'aorte pouvait être à problème et il faudrait la garder ouverte à l'aide d'un tube. Cette opération nécessitait un suivi, mais avait de bonnes chances de réussites.
J'étais en fauteuil roulant, dans le
corridor, Éric près de moi et je me suis mise à pleurer. Ça
m'avait pris cinq ans à concevoir ce bébé, je ne voulais pas le
perdre!
Arrivée dans la chambre, un dîner
froid m'attendait. L'infirmière responsable de la salle
d'accouchement dans laquelle je me trouvais voulait me rebrancher
immédiatement. J'étais déprimée, frustrée, en larmes. Je lui ai
dit de me laisser tranquille.
Éric a appelé mes parents pour moi en
leur disant que nous avions besoin de soutien, puis il a décidé de
rentrer à la maison pour chercher des vêtements, nourrir les chats,
se laver et enfin avertir son travail qu'il ne pouvait pas rentrer...
Pendant son absence, le médecin de
garde est venue me voir et pendant qu'elle me répétait que je ne
pouvais pas partir tant que le rythme cardiaque du bébé diminuait
dangereusement à chaque contraction, j'ai eu une autre contraction.
Cette fois-ci, le cœur du bébé était à 60.
- On n'a pas le choix, il faut sortir ton bébé. Acceptes-tu la césarienne?
- On n'a pas le choix, il faut sortir ton bébé. Acceptes-tu la césarienne?
- Tout pour sauver mon bébé.
- Où est ton conjoint?
- Il est parti à la maison il y a 45 minutes...
- Appelle-le, je rassemble l'équipe nécessaire et j'appelle l'équipe de néonat. Ne t'inquiète pas, tout ira bien.
- Où est ton conjoint?
- Il est parti à la maison il y a 45 minutes...
- Appelle-le, je rassemble l'équipe nécessaire et j'appelle l'équipe de néonat. Ne t'inquiète pas, tout ira bien.
À 15 h 09, j'appelais Éric.
Cinq minutes plus tard, on m'emmenait
en civière jusqu'au bloc opératoire. Pendant qu'on me déshabillait
et qu'on m'injectait l’anesthésiant, on prit une dernière mesure
du cœur de bébé. Elle était toujours vivante, on pouvait
commencer!
Je ne vous raconte pas le déroulement
de la césarienne, car tout est flou. Je me souviens seulement que
j'étais nerveuse et je déblatérais sans arrêt. J'avais mal au
cœur. Mon dîner semblait sur le point de sortir... Mais à 15 h 37,
bébé était née.
Par-dessus le drap bleu parsemé de
taches de sang, j'ai vu le visage de ma fille qui avait déjà émis
son premier cri. Elle était vivante! Toute l'équipe s'esclaffa
lorsque j'ai crié émue, parce que je la trouvais trop belle, parce
que c'était un miracle et parce que je n'y croyais plus :
- C'est mon bébé! Oh mon dieu, c'est
mon bébé à moi!!?
Éric est arrivé 5 minutes plus tard.
Je lui ai dit d'aller voir notre fille et de la suivre aux soins
intensifs, car je ne pouvais pas y aller.
Les heures qui ont suivies ont été
longues et éprouvantes, car nous n'avions pas Emma avec nous dans la
chambre. Elle avait des examens à subir et était sous surveillance
aux soins intermédiaires. Quarante-huit heures plus tard, Bébé était
avec nous, dans notre chambre et nous empêchait de dormir en
pleurant. Les examens s'étaient révélés négatifs. C'était le début de la grande aventure!:)
P.S. Nous avons su après coup que Bébé avait le cordon très serré autour du cou, d'où les décélérations cardiaques. Comme quoi, en cas de doute, mieux vaut vérifier!!
18 septembre 2014
Quatre ans
Nous nous sommes mariés le 18 septembre. Je m’en souviens comme si c’était hier. Ça fait déjà quatre ans. Quatre ans de hauts et de bas, mais principalement de beaux moments partagés. Éric est mon âme sœur, j’en suis persuadée. Le plaisir que j’ai à être avec lui et la facilité que j’ai à être moi-même avec lui ne ment pas. Je me suis améliorée avec lui. Je suis devenue plus sûre de moi, plus forte aussi.
Mais ce quatre ans, pour moi, a aussi une autre signification. Ça fait quatre ans que nous essayons d’avoir un enfant et que nous n’y arrivons pas. L’année passée, à la même époque, j’étais enceinte, mais quelques mois plus tard, je le perdais. À la suite de cette perte, que j’ai eu beaucoup de difficultés à digérer, peu à peu, l’idée de recommencer a fait son chemin. Nous avons pris notre temps, car je n’étais pas prête, parce que j’avais des problèmes de santé et parce que j’étais profondément déprimée.
C’est vers la fin mars que nous avons resoumis notre dossier au CHUL pour la fertilité. En juin, je recevais un appel : il y avait de la place.
Aujourd’hui, j’en suis à ma deuxième insémination et je me surprends à avoir de l’espoir.
Cependant, je n’en donnerai pas de nouvelles, car chaque échec est terriblement douloureux à dire. Je ne crois pas que quiconque puisse comprendre à quel point l’espoir qui renaît chaque cycle et la déception qui la suit peut être épuisant. Ça fait quatre ans que nous vivons cela.
En regardant tout le chemin que nous avons fait jusqu’à maintenant, je suis fière. Fière de ne pas m’être effondrée et de m’être relevée. Fière d’avoir un conjoint qui m’appuie et me supporte dans tout.
Clairement, j’ai un homme extraordinaire.
Je t’aime Éric.
02 novembre 2013
Adieu été, adieu automne... (ou presque)
Un chat menaçant
J'ai acheté un appareil photo NEX 5R de Sony ce printemps. Juste avant d'être enchainée pour le reste de mes jours à l'hypothèque! Ceci dit, j'en suis très satisfaite. Il prend des photos rapidement, ce qui me permet de prendre des binettes que je n'aurais pas pu autrement... Un sourire (ou une grimace involontaire) s'efface si vite! Son seul défaut, c'est que j'oublie de le traîner avec moi dans la majorité des endroits...comme c'était le cas avec mon autre appareil! M'enfin... vous direz que c'est mon défaut, mais non... Un appareil-photo devrait toujours rappeler à son maître de l'apporter partout où il va.
Mais c'est seulement mon opinion...
19 juillet 2013
Le déménagement
Athéna sortant de la boîte de déménagement fraîche et dispose pour un plongeon dans la piscine!
Nous avons déménagé récemment et, dans la foulée, nous avons décidé d'amener nos chats. Je ne saurais pas vraiment expliquer ma décision. Pourquoi les chats et pas les....
Que dis-je? Nous avons fait affaire avec des déménageurs et nous n'avons eu aucun choix à faire, nous avons tout amené!!!
Et je dois dire que nous (parce que j'inclus les chats, mais aussi chéri dans l'équation) sommes très heureux dans notre nouvelle maison. Enfin! Depuis novembre que nous attendions et nous voilà chez nous, avec une piscine.
Et mon dieu que ça fait du bien d'avoir des fenêtres sur nos quatre murs. Enfin de l'air qui circule!
Mais est-ce que je vous ai dit que nous avons une piscine?
La voici! Vous pouvez vous y raffraîchir. ;)
Ô toi divin appartement du quatrième étage
Tu ne respires jamais que par une fenêtre d'où aucun vent ne vient
Seulement des guêpes et des mouches entrent par le moustiquaire
Qui a un trou, ça en a l'air
Que de regrets j'ai eu à te quitter, toi et tes quatre étages à monter et descendre
Que de souvenirs dans cette chambre où nous avons entendu
Les voisins, aux petites heures du matin, prendre un bain à tue tête.
Oui, toi, bel appartement qui méritait à peine le nom de 4 et demi tellement ta cuisine avait l'air du "et demi"
Je te dis adieu.
04 juin 2013
L'adoption d'un animal
Pour beaucoup de gens, adopter un animal est comme acheter une automobile, ou pire, comme tout autre objet de consommation jetable après utilisation. Or, il est important, lors de l'adoption d'un chien, d'un chat ou même d'un poisson, de songer que cet animal est vivant et qu'il a des besoins et des émotions. Pour cette raison, je crois qu'il est essentiel de se poser les questions suivantes lorsqu'on songe à adopter un animal :
1. Pourquoi je veux cet animal? (et la réponse commune : mon enfant en veut un, n'est pas acceptable!)
2. Est-ce que je le garderai jusqu'à la fin de sa vie? (même si je déménage?)
3. Est-ce que je m'en occuperai correctement? (est-ce que je saurai le nourrir et lui donner de l'eau? ce n'est pas toujours évident si l'animal mange des souris vivantes!)
4. Est-ce que je suis prêt à investir un peu de mon temps à m'en occuper? (plus que lors des premiers jours!)
5. Est-ce que je suis allergique et si oui, est-ce que mon allergie est tolérable? (C'est idiot, mais il faut vérifier avant et non après!!)
En d'autres mots, un animal est comme un enfant (je vous vois froncer les sourcils). Il est dépendant de nous. Nous devons le nourrir, le laver (ou nettoyer son environnement), jouer avec lui et lui parler.
Je vois trop souvent des gens qui se débarrassent de leur animal peu après, car ils l'ont acheté pour les mauvaises raisons ou parce qu'ils déménagent dans un appartement où les animaux sont interdits. Pour toutes ces raisons, je crois que les gens devraient se poser toutes ces questions avant de céder à l'impulsion d'acquérir un animal.
31 mai 2013
Chasseuse d'image
Histoire de me gâter et pour fêter une petite augmentation salariale et la reconnaissance de mon expérience (enfin!) dans mon emploi, je me suis permis une petite gâterie. Devinez quoi!
Non, pas un chat!
Non, pas un voyage au Japon!
Non, non, pas un bento!
Non non, pas un bébé directement arrivé par bâteau de la Chine!
C'est un appareil-photo! D'ailleurs, j'ai pris la photo de Garouk avec ce dernier. Et je l'adore. Garouk aussi, mais je parle de mon nouveau joujou! Il fait de superbes photos en un quart de seconde. Ce que ne faisais pas mon asticot de Nikon (que j'aime encore, soit dit en passant)!
Alors voilà, je suis une chasseuse.
Une chasseuse d'image.
15 mai 2013
Deux ans déjà
Lorsque je me suis mariée, le 18 septembre 2010, j’arrêtais la pilule pour essayer de tomber enceinte. Cela avait été convenu avec Éric depuis longtemps, nous voulions une famille à nous deux. Je ne savais pas, à cette époque, que mon corps ne voudrait pas collaborer au rêve que nous avions tous les deux.
Ces temps-ci, ou plutôt depuis un an, je vois des madames enceintes partout. Quand je vais dans les centres d’achat, quand je marche à l’extérieur, je vois des poussettes ou des bébés qui marchent et gazouillent partout. Sur Facebook, les annonces d’amies enceintes se multiplient. Au début, ça ne me faisait pas grand-chose, parce que je me disais que je serais la suivante. Maintenant, je n’y crois plus.
On m’a donné plein de trucs, on m’a souvent dit de ne plus y penser. Mais honnêtement, comment voulez-vous que je n’y pense plus quand je dois prendre ma courbe de température tout au long de mon cycle? Chaque jour, j’entends le bip bip de mon thermomètre. Après exactement trois heures de sommeil, avant de me lever. Grâce à ça, je n’y pense pas tous les jours, non, mais pratiquement! Et puis le fameux décompte, après l’ovulation. Un DPO (Day past ovulation), deux, trois….onze jours…oups, menstruation! Et me voilà triste, le moral à zéro, me disant que je ne devrais pas espérer, que je ne devrais pas avoir le moindre espoir. Parce que ça n’arrive pas.
Et ce n’est pas la maison, ce n’est pas un voyage, ce n’est pas rien de cela qui me fera tomber enceinte. Ce sera quand ça arrivera. Il n’y a pas de formule magique. C’est scientifique. Il faut un ovule et un spermatozoïde. Ensuite, il faut un utérus suffisamment confortable pour que l’œuf s’installe. C’est tout. Mais c’est plus compliqué que dit comme ça, dans les faits. Je le vis tous les cycles, tous les jours. Tout le temps. Ceux qui n’ont pas de problème à concevoir ne peuvent pas comprendre.
La semaine passée, après 9 mois de démarche, le CHUL a appelé. Je vais avoir un rendez-vous en clinique de fertilité dans un mois. Lorsque, quelques jours plus tard, j’ai découvert que mes menstruations étaient arrivées, j’ai pleuré. Mais un peu moins. Parce que j’ai cet espoir que l’aide qu’on m’apportera pourra résoudre mes problèmes. Mais je m’interdis de penser que ça arrivera. Parfois, ça n’arrive jamais. Il faut que je m’y fasse.
Mais en attendant, pardonnez-moi de délaisser Facebook. Pardonnez-moi de ne pas réjouir totalement de toutes vos bonnes nouvelles. De ne pas m’extasier sans fondre en larme devant les visages de vos enfants. Ça me fait trop mal. J’ai besoin d’un temps d’arrêt.
11 mai 2013
Pause estivale (même si on est pas en été...)
Vous aurez remarqué que je n'écris plus grand chose ici... C'est en partie parce que je suis occupée. En effet, nous avons dû passer pas mal de temps à magasiner les assurances pour notre maison, mais aussi pour notre nouvelle minoune. C'est sans compter le temps chez le notaire, les soupers et les dîners à organiser, les pratiques de conduite, le travail, les boîtes à faire, le déménagement à planifier, etc., etc.
Je n'ai donc plus eu beaucoup de temps à moi et quand il fait beau, je n'aime pas être à l'intérieur. J'adore aller dehors, marcher ou visiter des endroits où je ne suis jamais allée.
Pour ces raisons, je ne donnerai pas beaucoup de nouvelles cet été. Mais ce n'est pas comme si j'en donnais beaucoup de toute façon... :)
À bientôt, donc!
Je n'ai donc plus eu beaucoup de temps à moi et quand il fait beau, je n'aime pas être à l'intérieur. J'adore aller dehors, marcher ou visiter des endroits où je ne suis jamais allée.
Pour ces raisons, je ne donnerai pas beaucoup de nouvelles cet été. Mais ce n'est pas comme si j'en donnais beaucoup de toute façon... :)
À bientôt, donc!
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